De nombreuses études l’ont montré, la présence de la nature permet de réduire :
- Les sensations de douleurs;
- La consommation d’antalgiques;
- La survenue de certains symptômes psychiques.
Voir, sur le site de la Fédération Française Jardins Nature et santé, les références scientifiques.
Le jardin apaise le corps et l’esprit. Mais un jardin n’est pas « en soi » thérapeutique.
Un jardin est thérapeutique parce qu’il est conçu avec cette intention et parce qu’il est soutenu par un professionnel formé en hortithérapie. Le jardin est thérapeutique parce qu’il permet au bénéficiaire d’avoir plus de pouvoir d’action et de décision, plus d’influence sur son environnement et sa vie.
Quel est le rôle de l’hortithérapeute ?
Il veille, en fonction des besoins de chaque usager du jardin, à :
- Proposer des mouvements adaptés, travailler les praxies;
- Offrir des activités gratifiantes, motivantes, porteuses de sens;
- Verbaliser les ressentis, à mettre en lumière les situations de vie via des métaphores;
- Inviter à l’ouverture aux autres et au vivant;
- Créer des occasions de se sentir utile.
Et le bénéficiaire au jardin ?
Dans le jardin, l’usager est acteur, il prend soin à son tour, du jardin. C’est du « donnant-donnant ». Le bénéficiaire participe pleinement à la création de son outil de mieux-être (empowerment). En effet, au jardin, il est acteur à la fois de son parcours de vie et de l’équilibre du lieu.